Les masques jetés par terre sont devenus un fléau dans les grandes villes depuis que la pandémie de Covid-19 a éclaté. Tandis que les gouvernements tentent de freiner cette incivilité par des amendes, une graphiste néerlandaise a pensé à un autre système: fabriquer des masques qui, plantés dans le sol, donneront des fleurs.
Les masques de protection sont devenus des accessoires incontournables de notre tenue depuis que l’épidémie de Covid-19 a frappé le monde. De ce fait, de grandes entreprises, des designers mais aussi des écologistes se sont engagés dans leur production, chacun poursuivant sa propre idée et tentant de proposer une offre unique. C’est le cas des masques biodégradables de la Néerlandaise Marianne de Groot-Pons, graphiste de profession, dont les créations se transforment en fleurs.
Les couches en papier de riz, contenant des graines, sont fixées au visage à l'aide d'un cordon de laine de mouton plutôt qu’avec les élastiques d'habitude utilisés sur les masques chirurgicaux traditionnels. Marianne a fait des efforts supplémentaires pour s'assurer que tous les composants sont écologiques, y compris l'encre utilisée pour imprimer le logo et la colle qui maintient les graines en place.
Lorsqu’une personne prévoit de ne plus utiliser son masque, elle peut tout simplement le détacher des cordons de laine et le planter dans la terre ou dans un pot.
De cette manière, même si le masque est jeté par terre, il causera moins de dommages à l'environnement.
Actuellement, les masques sont disponibles seulement aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique. Contactée par Sputnik, la productrice a confirmé que pour l’heure, des livraisons en France n’étaient pas encore prévues. Toutefois, à l’avenir elle a pour plan d’élargir son rayon d’action.
Amendes pour abandon de masques sur la voie publique
Sur son site, Marianne de Groot-Pons indique que cette idée de créer des masques 100% biodégradables l’a frappée après avoir observé pendant un moment la tendance de les jeter par terre.
Ce nouveau délit a été remarqué aussi en France ou encore à Monaco en 2020. Dans une tentative d’y faire face, le gouvernement français a introduit une amende de 135 euros pour abandon de masque sur la voie publique, alors qu’à Monaco, le montant d’une telle contravention peut aller jusqu’à 300 euros.
Le Conseil national du numérique a produit un document sur le numérique et l'environnement. Si elle contient de nombreuses mesures très différentes, l'une d'elles détonne : elle invite à envisager la fin des forfaits illimités dans l'Internet fixe en France.
Pour sauver le climat, faudra-t-il en finir avec les forfaits illimités dans l’Internet fixe ? C’est l’une des idées que retient le Conseil national du numérique dans ses travaux sur l’environnement et le numérique. Ce n’est évidemment pas la seule idée figurant dans la feuille de route — il y en a en tout cinquante, organisées autour de douze objectifs –, mais elle est l’une qui retient le plus l’attention, car elle va à contre-courant du marché français depuis une vingtaine d’années.
« Encourager les forfaits à consommation limitée »
L’idée, dont se fait l’écho Next Inpact, tient en une phrase : il s’agit de demander aux opérateurs télécoms « d’encourager les forfaits à consommation limitée, y compris sur le fixe, afin d’éviter une subvention indirecte des utilisateurs à fort trafic par l’ensemble des usagers, (sachant qu’une fois le seuil dépassé, il s’agit de passer à des débits moindres) ». En somme, il ne s’agirait pas de bloquer l’accès à Internet, mais de brider la capacité de téléchargement.
Cette proposition figure dans le septième objectif, consacré à la limitation de l’empreinte environnementale de la conception et du déploiement des réseaux et des infrastructures numériques. Elle côtoie d’autres pistes de réflexion, comme des limitations au niveau du préchargement de ressources dans les navigateurs web (qui survient en arrière-plan en anticipant la navigation de l’internaute, pour lui présenter les pages plus rapidement), et la réduction de la consommation énergétique des appareils.
Cette réflexion sur l’accès à Internet dans le fixe, si elle était suivie d’effet, serait un sacré bouleversement dans le marché des télécoms français. C’est en effet aux alentours des années 2000 que le marché s’est structuré autour de l’illimité, avec par exemple Free et son fameux accès illimité pour 29,99 € par mois mois, à 512 Kbps, en 2002.À l’époque, des opérateurs aujourd’hui disparus comme AOL, Tiscali et Easyconnect, ont fini par s’aligner, façonnant ainsi le secteur que l’on connaît aujourd’hui.
La fibre optique, qui donne accès à des débits très importants, se développe en France. Pourtant, le CNNum invite à envisager de restreindre les accès à l’Internet fixe. // Source : Alexandre Delbos
Cette problématique de l’illimité dans les forfaits ne se pose dans le mobile en revanche, car ces abonnements sont articulés autour d’enveloppes de données mobiles qui sont réinitialisées tous les mois. Si celle-ci est consommée en intégralité, la connexion est soit empêchée, bridée ou comptabilisée en hors forfait. Cela dit, ces enveloppes grossissent au fil des ans, pour se caler aux nouvelles générations (2G, 3G, 4G, 5G…) et, donc, à des débits accrus ouvrant de nouveaux usages.
En comparaison de la situation dans d’autres pays du monde, les internautes français sont bien lotis : les fournisseurs d’accès à Internet en Belgique, aux USA ou bien au Canada sont bien moins séduisants avec leurs formules restrictives. une situation qui s’explique entre autres par un faible dynamisme concurrentiel, là où le marché français a fait fondre les prix et exploser les fonctionnalités.
Une idée à articuler avec d’autres propositions
Reste toutefois une question : la fin de l’illimité, en tout cas avec un débit inchangé, ne va-t-elle pas à l’encontre du développement de certains nouveaux usages, comme l’ultra haute définition pour la vidéo, ou bien la généralisation accrue du télétravail, qui a montré ses vertus lors du confinement — et qui peut avoir des effets positifs sur la pollution, en limitant par exemple l’usage de la voiture ?
Pour le Conseil national du numérique, cette hypothèse n’a de sens que si elle est articulée avec d’autres approches, qui sont évoquées également dans la feuille de route. Cela passe par une incitation « à adopter la sobriété numérique » au niveau de la population et à « réguler l’économie de l’attention numérique », qui est jugée responsable de la hausse des usages numériques.
Mais surtout, l’instance consultative considère qu’il faut « interroger la pertinence de nos usages numériques afin d’en limiter la croissance ». Et de proposer quelques leviers : en finir avec la course à la haute définition, redescendre la taille des écrans des téléviseurs, limiter le nombre d’objets connectés, limiter la qualité maximale des vidéos en ligne, imposer un mode basse consommation d’énergie par défaut et questionner l’intérêt et l’urgence de la 5G.
Pour sa deuxième campagne, le candidat présente ses colistiers, 100 % écologistes et animalistes dont la majorité fait ses premiers pas en politique.
"Sagesse, beauté et force": trois mots, qui, pour Olivier Lesage, résument le mieux l’état d’esprit de l’équipe qui l’accompagne dans la campagne des municipales. Jeudi soir, le chef de file de "Oxygène Toulon, liste 100 % écologiste", s’est réjoui d’être entouré par des colistiers "dynamiques, indépendants" de tous âges - la benjamine a 23 ans et la doyenne 81 ans -, de tous horizons, apportant chacun leurs compétences notamment dans le monde de l’économie, du social, de la défense, de la sécurité, de l’éducation, du handicap, de la jeunesse, de l’environnement, ou encore du tissu associatif.
"Ces citoyens qui veulent un changement à Toulon, et dont 90 % s’engagent pour la première fois en politique", partagent cette même volonté d’ancrer en terre toulonnaise, mais aussi métropolitaine, "une écologie non pas intégriste, mais moderne qui peut s’adapter à Toulon, ici, et maintenant" loin de "la politique politicienne et partisane", a précisé Olivier Lesage.
Jeudi soir, au Pont-du-Las, dans le commerce d’une de ses colistières "une des permanences éphémères", le candidat qui brigue, pour la seconde fois, le fauteuil de maire, a présenté son équipe.
Soutenus par l’Alliance Écologiste Indépendante, le Mouvement citoyen pour la protection animale et le Mouvement citoyen Réconciliations, les 59 colistiers et les deux suppléants ont, chacun, réaffirmé leur engagement écologique, mais aussi animaliste.
Signataire de la charte avec l’association L214, Olivier Lesage, et ses colistiers ont fait de "l’amélioration des conditions de vie des animaux et du respect de ses derniers", un axe fort de leur programme. Il n’est pas le seul.
Pour "entrer dans un nouvel air", Olivier Lesage qui se glisse facilement dans la peau d’un "lanceur d’alerte" cible l’amélioration du cadre de vie en faisant de la lutte contre la pollution, notamment sonore et visuelle, son cheval de bataille avec "une diminution de 60%" et en faisant le choix des modes doux - tramway et création de quarante kilomètres de pistes cyclables.-
Une politique écologique intégrée comme le souhait de "récupérer sur l’espace public près de 20 hectares pour reverdir notre ville".
Ionity a décidé de changer les règles du jeu. Le réseau européen de recharges ultra-rapides, financé entre autres par Audi et Mercedes, va changer sa grille tarifaire. Et le prix du plein va exploser.
Exit le forfait fixe de 8 euros. Pour recharger sa voiture électrique sur autoroute, Il faudra désormais payer au kilowattheure consommé et la facture finale devrait être bien plus salée. Il en sera ainsi sur les bornes de recharge Ionity, sur l’ensemble du réseau européen. L’opérateur a décidé de changer ses prix à partir du 31 janvier prochain et facturera à l’énergie consommée, soit 0,79 euro par kilowattheure (kWh). Avec 202 bornes déployées à travers l’Europe et un objectif de 400 stations avant la fin 2020, Ionity est l’un des principaux acteurs de la recharge de voitures électriques. En France, le service, co-financé par certains constructeurs majeurs tels que Ford, BMW Mercedes ou encore le groupe Volkswagen, compte 40 stations, toutes sur des aires d’autoroute. À ce titre, il est l’un des principaux pourvoyeurs d’énergie pour les propriétaires de véhicules zéro émission et un passage obligé lorsqu’on souhaite entreprendre de longs trajets en voiture électrique. Cependant, la donne pourrait changer.
Ionity - Charger la batterie de 95 kW de l'Audi e-Tron coûtera 75 euros sur le réseau Ionity.
En effet, au lieu des 8 euros forfaitaires payés jusqu’ici, un automobiliste qui souhaiterait recharger 100 kWh devra s’acquitter d’un facture de près de 80€. Pour une voiture électrique consommant en moyenne 20 kWh/100 km, le prix du kilomètre parcouru passe à 0,16 euros alors qu’il oscille entre 2 et 3 centimes dans le cadre d’une recharge à domicile.
Rouler en Zoé coutera plus cher qu'en Clio
Prenons, par exemple, le cas d’une Renault Zoé, dont la consommation moyenne est estimée justement à 20 kWh/100 km. Si l’on applique les nouveaux tarifs de Ionity, il en coûtera 15,80 euros à son propriétaire pour parcourir 100 km. Le même trajet dans un véhicule thermique équivalent, une Clio par exemple, revient à moins de 10 euros pour 100 km si l’on prend pour référence un prix du carburant de 1,50 euro/l et une consommation théorique de 6,0l/100 km. C’est donc un fait, le plein d’électricité sur autoroute coûtera plus cher que le plein d’essence ou de diesel.
Cette augmentation pour le moins surprenante, Marcus Groll, vice-président de Ionity, la justifie par la qualité de « service unique » et la « puissance inédite » des bornes de recharge de son réseau. Et pour cause, les installation Ionity sont capables de délivrer jusqu’à 350 kW ou six véhicules simultanément à 200 kW. Conscient que l’annonce risque de troubler les consommateurs, le réseau indique également réfléchir à d’autres niveaux de tarification, comme un tarif préférentiel pour les utilisateurs réguliers. Le représentant du réseau conclut en affirmant avoir « voulu envoyer le message que la recharge à grande vitesse sera plus cher que les autres options ». C'est effectivement très clair.
En plein été, une installation stratégique de la plus grande station d’épuration des eaux usées d’Europe est totalement détruite par le feu à trente kilomètres de la capitale. Il faudra entre trois et cinq ans pour la reconstruire, au prix, dans l’intervalle, d’une pollution gravissime de la Seine. Ce site n’a cessé d’enregistrer des sinistres de plus en plus graves depuis plusieurs années. Sa gestion est entachée par des dévoiements sans précédent en matière de marchés publics. Un désastre absolu, qui ne suscite qu’une inquiétante indifférence.