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D'où venaient les pionniers de l’Acadie?

Sun 20 Sep 2020 - 14:09

Acadie Nouvelle3 décembre 2017

Pour nombre d’entre eux, partis de diverses provinces françaises au XVIIe siècle, il est très difficile de savoir d’où ils étaient originaires et la première difficulté est le manque d’archives originelles les concernant, celles-ci ayant disparu lors du Grand Dérangement, archives qui auraient indiqué leur provenance.

Sur le premier recensement d’Acadie de 1671, document original conservé aux Archives d’outre-mer à Aix-en-Provence, nous ne trouvons ni mention du lieu d’origine, ni les noms de leurs parents restés en France.

Les origines qui ont pu être retrouvées pour un petit nombre de migrants qui étaient inscrits sur des rôles de navire ou avaient passé des contrats d’engagements chez un notaire. Certains renseignements ont ainsi de pouvoir confirmer des origines: par exemple, Guillaume Trahan de Bourgueil en Anjou et son épouse Françoise Corbineau partis sur le Saint-Jean en 1636, avec leur fille Jeanne (future épouse de Jacques Bourgeois, pionnier d’Acadie bien connu). Ils s’étaient mariés à Chinon le 13 juillet 1627 (Source: Jean-Marie Germe, 1986). Également plus facile pour les personnages historiques pour lesquels il y avait quelques indices comme Nicolas Denys de Tours, Charles de Menou à Charnizay ou Françoise-Marie Jacquelin à Nogent-le-Rotrou, dont les baptêmes ou l’origine ont été retrouvés et publiés par M. Germe dans les bulletins AGCF.

Des similitudes de noms ne peuvent suffire à inscrire leurs origines avec certitude. On retrouve les patronymes acadiens dans beaucoup de départements français. Ainsi en 1963, une hypothèse, dans une étude linguistique, a été émise proposant, sur des ressemblances de noms, qu’une grande partie des migrants acadiens étaient du Loudunais (Généralité de Tours jusqu’à la Révolution). Cette hypothèse a très vite été reprise comme certitude, certains n’hésitant pas ensuite à accommoder l’Histoire. Ainsi on peut lire encore de nos jours que Théophraste Renaudot, dans la Gazette de France en 1632, aurait relaté le départ des Loudunais avec Razilly parti d’Auray en Bretagne en 1632!

Lorsqu’on lit la Gazette de France originale du 14 juillet 1632, sauf erreur, on peut noter qu’Isaac de Razilly (Commandeur de l’Île Bouchard en Touraine ) est parti d’Auray en Bretagne avec 300 hommes d’élite et 3 capucins, mais dont la provenance n’est pas mentionnée.

Deux filles Brin baptisées à la Chaussée en Loudunais, seraient ainsi, selon cette hypothèse, les filles Brun recensées en Acadie en 1671. Or, il n’y a pas de document qui atteste d’un lien avec l’Acadie; les noms de leurs mères sont différents ainsi que le lieu-dit de résidence. Comment pouvoir être certains qu’elles sont sœurs et que ce sont les mêmes que celles recensées en Acadie?

Un Etienne Rebecheau est recensé à la Chaussée, mais ne quittera jamais la Chaussée où il baptise des enfants et y décède le 24 février 1718. Par conséquent, il ne peut pas être Etienne Robichaud recensé en Acadie en 1671 dont on ne sait rien. Est-il né en France, est-il né en Acadie?

L’origine d’Antoine Bourc, qui figure également sur le Recensement d’Acadie de 1671, est toujours inconnue, et ce malgré l’installation d’une plaque à son nom dans une église. Comme pour les autres pionniers, personne ne connaît les noms de ses parents.

Deux baptêmes en 1627 ont été trouvés au nom de Jeanne Chebrat, l’un à Poitiers (Poitou) l’autre à la Chaussée (Anjou à l’époque). Mais personne ne connaît les noms des parents de Jeanne Chebrat recensée en Acadie, donc il est impossible de dire si l’une d’elles est la migrante. Il en existe peut-être d’autres ailleurs en France.

Pour l’Acadie, pour annoncer une origine française à leurs descendants, il ne faut se fier qu’aux archives retrouvées qui la confirment.

Marie-Christine Chaillou (Poitiers)
Les Amitiés Généalogiques Canadiennes-Françaises

Acadie généalogie
https://www.acadienouvelle.com/mon-opinion/2017/12/03/dou-venaient-pionniers-de-lacadie/

Les acadiens et la Vienne

Fri 7 Feb 2020 - 12:19

Présentation

Présentation
Les migrants du XVIIème siècle
Les Acadiens en Poitou : ceux qui repartent, ceux qui restent
Les Acadiens à Châtellerault
Combien d'Acadiens ?
Les premiers historiens de la colonie acadienne
Plans issus de l'ouvrage du général Papuchon
La Ligne acadienne : avant l'arrivée des Acadiens
Le plan et l'arpenteur
La Ligne acadienne : après les départs
Les pouvoirs publics et les Acadiens
Autour de la Ligne acadienne

Tous les documents ici présentés sont issus des fonds des Archives départementales de la Vienne.

On ne trouvera parmi eux aucun document ayant directement trait aux départs d’habitants du Poitou vers l’Acadie, dès les années 1630 pour les plus précoces. Ces départs étant liés à des initiatives individuelles, les traces qu’ils ont pu laisser dans les documents sont souvent ténues et indirectes : pour les retrouver, il est nécessaire de reconstituer des parcours individuels, à partir de sources qui pourront se trouver tant outre-atlantique (documents relatifs aux migrants, mais après leur arrivée en Acadie) qu’en France, dans les départements côtiers (archives des lieux d’embarquement), ou encore dans les lieux d’origine des migrants. Ainsi les registres paroissiaux, où l’on peut retrouver les actes de baptême ou mariage de personnes ayant émigré ultérieurement en Acadie : un exemple d’un tel acte de baptême est présenté ici.

Tous les autres documents présentés ont donc été produits après l’arrivée des réfugiés acadiens en France et, plus précisément, dans le cadre de leur accueil dans le Poitou, à partir de 1773. En effet, les conditions et les modalités de cet accueil ont cette fois mobilisé fortement les autorités, générant une abondante documentation.

Cette documentation se retrouve aujourd’hui en particulier dans un fonds d’archives communément appelé « chartrier de La Roche de Bran », du nom du château proche de Poitiers où il était conservé au moment de sa remise aux Archives départementales de la Vienne. Ce fonds contient notamment les archives de la seigneurie de Monthoiron, et en particulier les documents relatifs à la tentative d’implantation des Acadiens sur ces terres. Les autres documents présentés proviennent principalement :

des archives de l’évêché de Poitiers, qui a fourni une partie des terres nécessaires à l’établissement des Acadiens ;
des minutes (actes originaux) du notaire Vincent Amirault, qui a réalisé en 1793 l’arpentage des parcelles de la colonie ;
du cadastre napoléonien de Châtellerault, où de nombreux Acadiens ont séjourné à leur arrivée en Poitou ;
des archives de l’administration du canton de Monthoiron pendant la Révolution.
Acadie Garanti-sans-virus généalogie Poitou
http://www.archinoe.net/console/exposition/exposition_virtuelle.php?id=102&p=00_classique

232 – Les engagés levés par David Lomeron pour l’Acadie en 1620 – Le blogue de Guy Perron

Tue 9 Jul 2019 - 08:07

Après avoir délaissé Port-Royal, à la suite du ralentissement de la traite, le vice-amiral de l’Acadie Charles de Biencourt de Saint-Just s’installe à la Baie Courante et au Cap Nègre dès l’hiver 1617-1618.

La Baie Courante (ou Anse Courante) est parsemée d’îles dangereuses à cause des rochers à fleur d’eau et des courants de marées très violents[1].

Extrait. Description des côtes, points, ports et îles de la Nouvelle-France, par Samuel de Champlain. 1607.
Cap Fourchu (A), Anse Courante (B), Cap de Sable (C) et Cap Nègre (D).
(Source : Bibliothèque numérique Mondiale. Library of Congress. G3321.P5 1607. C4)

C’est le silence à Port-Royal

Avec les vingt-cinq hommes de sa troupe, écrit Adrien Huguet, Charles de Biencourt en arrive à mener une existence errante et lamentable dans la société des Souriquois dont il partage les occupations périlleuses, les fatigues et les privations.

Sa colonie décimée ne reçoit plus d’autres recrues que des matelots évadés des cales des terre-neuviers, des volontaires en rupture de bord, débarqués aux ports Canseau et de La Hève. Ces hommes introduisent à Port-Royal des habitudes nouvelles, plus indépendantes, plus vagabondes, moins laborieuses, moins tempérantes, moins réservées dans les rapports avec les filles sauvages, poursuit Huguet.

Miné par la misère et l’épuisement, Biencourt meurt en 1623 à l’âge de 31 ans.

(Source : Adrien Huguet, « Jean de Poutrincourt 1557-1615. Campagnes, voyages et aventure d’un colonisateur sous Henri IV » dans Mémoires, Société des Antiquaires de Picardie, Amiens, tome XLIV, 1932, p. 479)

Entre 1613 et 1621, de multiples opérations commerciales sont effectuées entre Samuel Georges et Jean Macain, marchands rochelais, et Charles de Biencourt.

Pour cette période, deux engagés sont recrutés par David Lomeron, marchand, secrétaire de Charles de Biencourt, écuyer, sieur de Poutrincourt, baron de Saint-Just, « grand Sagamos des Souriquois et Étchemins et pays adjacents », vice-amiral et lieutenant général en toute la Nouvelle-France, demeurant à la Baie Courante.

Le 11 janvier 1620[2], le chaudronnier rochelais Daniel Maridain se présente dans l’étude du notaire protestant Paul Chesneau, de La Rochelle, pour convenir de ses conditions d’engagement. Il promet de s’embarquer, dans six semaines, avec Lomeron dans le navire qu’il équipera pour aller retrouver le sieur de Biencourt à la Baie Courante.

Fait étonnant, il est engagé, non pas à titre de chaudronnier, mais plutôt pour faire la traite de pelleteries avec les Sauvages et l’entretien de toutes les armes qui seront dans le navire; de plus, il obéira à ce qui lui sera commandé par le sieur de Biencourt. Pour ce faire, Maridain apportera avec lui tous les outils et instruments nécessaires. Il sera nourri et logé de son départ jusqu’à son retour en France pour un salaire de 120lt. Même salaire, si de Biencourt requiert les services de Maridain pour l’hivernement de 1620-1621.

Le 16 janvier suivant[3], c’est au tour du chirurgien et pharmacien rochelais Pierre Debrie d’imiter Daniel Maridain. Cette fois, le nom du navire est mentionné. Ainsi, Debrie promet de s’embarquer « du premier beau temps que Dieu donnera » dans le navire Le Plaisir, de La Rochelle, pour aller avec Lomeron et l’équipage au voyage de la Nouvelle-France. Il sera tenu de servir et faire la fonction de pharmacien et chirurgien et s’emploiera à tout ce qui lui sera commandé par Lomeron et, en Nouvelle-France, par le sieur de Biencourt qui en aura charge à la Baie Courante. Il sera nourri et logé pendant son séjour au salaire de 135lt incluant son coffre. Il reconnaît avoir déjà reçu la somme de 75lt de Lomeron. Le reste lui sera payé à son retour en France.

Il est accordé que si de Biencourt désire que Debrie hiverne (1620-1621), il lui sera payé pour son « hivernation » et nourriture la somme de 195lt. Par contre, si Debrie retourne à La Rochelle à l’automne, il ne sera pas tenu de laisser ses médicaments au chirurgien sur place.

Voici le contrat d’engagement de Pierre Debrie en 1620.

Pacte Debrie-Lomeron

Personnellement établit David Lomeron, secrétaire de Charles de Biencourt, écuyer, sieur de Poutrincourt, baron de Saint-Just, grand Sagamos des Souriquois et Etchemins et pays adjacents, vice-amiral et lieutenant général de Monseigneur l’amiral en toute la Nouvelle-France, demeurant à la Baie Courante en ladite Nouvelle-France, d’une part. Et Pierre Debrie, chirurgien et pharmacien, demeurant en cette ville, d’autre part. Entre lesquelles parties a volontairement été fait et passé ce qui s’en suit. C’est à savoir que ledit Debrie a promis de s’embarquer du premier beau temps que Dieu donnera dans le navire nomme Le Plaisir, de cette dite ville, pour aller avec ledit Lomeron et l’équipage que ledit Lomeron y mettra audit voyage de la Nouvelle-France et y servir et faire par ledit Debrie la fonction de pharmacien et chirurgien tant allant, séjournant que retournant. Et encore s’employer à tout ce qui lui sera commandé par ledit Lomeron ou qui de lui aura charge. Et étant de par de-là aussi à tout ce qui lui sera commandé par ledit sieur de Poutrincourt, ou qui de lui aura charge. Ce fait, s’en retourner de par de-là dans ledit navire et ce, tant pour et moyennant la somme de cent trente-et-cinq livres tournois pour son coffre, salaire et loyer. Sur quoi, ledit Debrie a confessé avoir eu et reçu aujourd’hui, auparavant ces présentes, dudit Lomeron audit nom la somme de soixante-et-quinze livres de laquelle il se contente et en quitte ledit Lomeron qui a promis et sera tenu de bailler et payer le restant, montant soixante livres, audit Debrie incontinent après que ledit navire sera de retour en cette ville de La Rochelle, à port de Salut et bon sauvement pour tout délai. Que outre moyennant que ledit Lomeron a promis et sera tenu de nourrir et héberger ledit Debrie sans diminution du susdit prix aussi tant allant, séjournant que retournant. Et est accordé entre les parties que si ledit sieur de Poutrincourt désire que ledit Debrie hiverne de par de-là avec lui, icelui Debrie sera tenu comme il a promis d’y demeurer jusqu’à l’année prochaine moyennant qu’aussi outre sa dite nourriture, il lui sera payé pour sa dite hivernation, par ledit] sieur de Poutrincourt, la somme de cent quatre-vingt-quinze livres lorsqu’il s’en voudra retourner de par deçà où il sera conduit aussi aux dépens dudit sieur de Poutrincourt et dans le vaisseau qu’il enverra l’année prochaine de par deçà. Et où ledit Debrie s’en retournerait sans hiverner, il ne sera tenu de laisser aucun de ses médicaments ou ferrements au chirurgien qui est de par de-là, sinon en le payant de la juste valeur desdits médicaments ou ferrements. Et pour l’effet et exécution des présentes, lesdites parties ont élu leur domicile en cette ville; savoir ledit Lomeron, audit nom, au logis de la Fontaine, rue du Minage, et ledit Debrie en la maison de Balthazar Debrie, maître apothicaire, demeurant en cette ville, son frère, pour y recevoir de part et d’autre tous commandements, actes et exploits de justice nécessaire qu’il promet avoir pour agréable et tant être de même effet, force et vertu que si fait étaient à sa personne ou domicile ordinaire irrévocablement. Ce stipulant les parties et pour ce faire icelles défense en leur endroit sans venir au contraire à peine de tous dépens, dommages et intérêts. Elles ont obligé l’une à l’autre tous et chacune leurs biens meubles et immeubles présents et à venir quelconques. Et outre ledit Debrie à tenir prison comme pour deniers royaux. Renonçant &. Fait à La Rochelle, en l’étude dudit notaire après-midi, le seizième de janvier mille six cent vingt. Présents Jean Guillemard et Paul Coignard, clerc, demeurant en ladite Rochelle. Signatures.

Extrait. Contrat d’engagement de Pierre Debrie pour la Nouvelle-France. 16 janvier 1620.
(Source : AD17. Notaire Paul Chesneau, 3E249, fol. 11v, 12r)

Qui sont ces engagés de 1620 ?
Pierre Debrie Daniel Maridain

Les deux engagés sont originaires de La Rochelle (Aunis).

Les engagés protestants rochelais Pierre Debrie et Daniel Maridain quittent La Rochelle, probablement en mars, pour la Baie Courante, en Nouvelle-France (Acadie), à bord du navire Le Plaisir (80 tx).

Le navire Le Plaisir fait voile pour la deuxième fois en Nouvelle-France, à la suite d’un contrat de charte-partie du 28 novembre 1619, souscrit par David Lomeron au nom du sieur de Biencourt. Le contrat est déclaré résolu par un acquit du 29 octobre 1620[4].

Que sont-ils devenus ?

Les deux engagés (100 %) retournent en France dès leur engagement terminé ou peu après : Debrie (1620) et Maridain (1621).

DEBRIE, Pierre

Demeurant à La Rochelle (Aunis), Pierre Debrie s’engage à David Lomeron, le 16 janvier 1620, pour aller travailler en Nouvelle-France, pour quelques mois, à titre de chirurgien et pharmacien, pour un salaire de 135 livres (avance de 75 livres). Il signe. Il est le frère de Balthazar Debrie, maître apothicaire rochelais. Il quitte La Rochelle, probablement en mars 1620, à bord du navire Le Plaisir (80 tx) à destination de la Baie Courante (Nouvelle-France). Semble être reparti en France à l’automne 1620.

Est-ce lui qui épouse Anne Imbert, le 1er février 1603, dans la salle Saint-Yon à La Rochelle ?

Extrait. Engagement de Pierre Debrie. 16 janvier 1620.
(Source : AD17. Notaire Paul Chesneau. 3E249, fol. 11v, 12r)

MARIDAIN, Daniel

Demeurant à La Rochelle (Aunis), le chaudronnier Daniel Maridain s’engage à David Lomeron, le 11 janvier 1620, pour aller travailler en Nouvelle-France, pour quelques mois, pour faire la traite des pelleteries et l’entretien d’armes pour un salaire de 120 livres (aucune avance). Ne signe pas. Il quitte La Rochelle, probablement en mars 1620, à bord du navire Le Plaisir (80 tx) à destination de la Baie Courante (Nouvelle-France). Semble revenir en France qu’à l’automne 1621, car le 25 septembre 1620, David Lomeron remet la somme de 30 livres à Marguerite Hastier, épouse de Maridain, en déduction de son salaire.

Le 29 janvier 1605, Daniel Maridain avait épousé Marguerite Hastier, dans la salle Saint-Yon à La Rochelle.

Acadie Canada généalogie
https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/2019/07/08/232-les-engages-leves-par-david-lomeron-pour-lacadie-en-1620/

220 – L’expédition du navire L`Hélène pour le Canada en 1670 – Le blogue de Guy Perron

Thu 7 Mar 2019 - 12:25

La flotte de 1670 à destination de Québec et Percé est composée de cinq navires : quatre de La Rochelle (L’Hélène, L’Hirondelle, La Nouvelle-France et Le Saint-Pierre) et un de Dieppe (Le Saint-Jean-Baptiste).

La frégate L’Hélène (100 tx) est le sujet du présent article

Acadie Canada
https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/2019/03/06/220-lexpedition-du-navire-lhelene-pour-le-canada-en-1670/

219 – Les engagés levés pour l’Acadie en 1606 – Le blogue de Guy Perron

Mon 25 Feb 2019 - 11:43

En 1606, la levée d’engagés pour la Nouvelle-France (Acadie) est l’affaire de Pierre Dugua de Monts, mais aussi des marchands rochelais Samuel Georges et Jean Macain.

Gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi et son lieutenant général au pays de la Nouvelle-France, Pierre Dugua de Monts rentre en France, en septembre 1605, où il apprend que plusieurs marchands s’efforcent de faire annuler son monopole. Il décide donc de rester en France pour mieux défendre les intérêts de sa compagnie.

Avec l’appui des marchands rochelais Samuel Georges et Jean Macain, Dugua expédie le navire Le Jonas (150 tx) pour l’Acadie. Parti de La Rochelle le 13 mai, le navire est chargé d’approvisionnement et une cinquantaine de colons, dont vingt-quatre engagés, sous le commandement de Jean de Biencourt, baron de Poutrincourt et de Saint-Just.

Des vingt-quatre engagés connus, un seul est recruté à La Rochelle et les vingt-trois autres sont enrôlés à Paris.

C’est dans l’étude du notaire rochelais Jacques Cousseau que se présente Élie Petit, le 25 février 1606[1], pour convenir de ses conditions d’engagement avec les marchands Samuel Georges et Jean Macain. Ainsi, il promet de s’embarquer dans un navire pour aller au pays de Canada servir de chaussetier et de chaunier, pour une année, à ceux à qui il sera employé moyennant un salaire de 96lt dont 32lt lui sont avancées.

Macain et Georges vont défrayer les dépenses d’Élie Petit au Canada ainsi que ses frais de retour à La Rochelle dans un navire de 1607. Ils promettent aussi de faire nourrir, coucher et loger Petit et lui fournir tous les outils nécessaires à son métier.

Voici le contrat d’engagement d’Élie Petit en 1606.
...

Acadie généalogie
https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/2019/02/25/219-les-engages-leves-pour-lacadie-en-1606/
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